On peut être un rapace au bec crochu, aux serres acérées, avec un vol majestueux, et être en danger. C’est le cas du milan royal.  Mais pourquoi ? Le milan royal adore les espaces vallonnés, avec des pâtures et des champs bordés de haies, autant d’endroits où il peut chasser les petits rongeurs et les insectes dont il se nourrit. Si cette nourriture vient à manquer, il ne dédaigne même pas une charogne…
En revanche, il déteste les zones d’agriculture intensive où il ne trouve rien à manger. Et pire : où il s’empoisonne avec des rongeurs, même morts, qui ont avalé des poisons. Résultat : le milan royal est parti, disparu de nombreuses régions de France !
Alors depuis les années 90, la LPO (Ligue de protection des oiseaux) s’est retroussé les manches. Dans des endroits choisis, on a compté les milans royaux, on a dénombré les nids, les couples nicheurs, le nombre de petits qui s’envolent chaque année ; on a expliqué aux agriculteurs et aux maires comment respecter le milan royal ; on a aménagé des placettes de nourrissage, on a protégé les zones où les milans royaux viennent se reposer l’hiver, etc.
Mais le milan royal n’est pas encore vraiment sorti d’affaire, il faut encore le protéger ! Alors Milan Presse, qui édite Wapiti et Wakou,  s’est associé à la LPO et soutient le milan royal en parlant de ce majestueux rapace à ses lecteurs.
Pour en savoir encore plus sur le Milan royal et la LPO