C’est la force et la mission des contes : traiter par l’imaginaire la violence de certaines émotions indicibles autrement. C’est pourquoi ils sont si importants dans la construction de l’enfant, de son autonomie de pensée et de son socle de valeurs éthiques. Cette histoire de princesse à tête d’œuf, qui « avait peur qu’on lui frappe sur la tête pour en faire une omelette », sensibilise à la différence et à la souffrance engendrée par le rejet, avec toute la justesse d’une situation authentique inspirée par la réalité, transposée dans la fiction.