Philae est posé sur la comète (l'une de ses pattes est visible en bas) © ESA/Rosetta/Philae/CIVA

Philae est posé sur la comète (l’une de ses pattes est visible en bas) © ESA/Rosetta/Philae/CIVA

La tension était au comble mercredi 12 novembre après-midi… Des messages et des images avaient confirmé que le petit atterrisseur européen Philae s’était bien séparé de la sonde Rosetta à 20 km au-dessus de la comète « Tchouri ». Ses 3 pattes s’étaient également bien déployées au cours de sa lente descente de 7 heures à environ 3,5 km/h. Mais allait-il réussir à atterrir sans s’écraser ? Sans s’enfoncer trop profondément dans le sol de la comète, dont la nature était encore inconnue ? Après 28 longues minutes d’attente, vers 17h, les écrans montrent des ingénieurs qui hurlent de joie, se sautent dans les bras, s’embrassent ! Atterrissage réussi pour Philae !

Les signaux envoyés dans les heures suivantes laissent les ingénieurs perplexes. Il semble que les harpons de Philae, qui devaient l’ancrer au sol, n’aient pas bien fonctionné. Mais Philae est bel et bien posé sur la comète. Ses panneaux solaires fonctionnent : il aura suffisamment d’autonomie pour mener quelques expériences scientifiques. Son but : analyser les composants de la comète pour mieux comprendre comment s’est formé notre système solaire. Les données récoltées nous donneront peut-être même des indices sur les origines de l’eau et de la vie sur Terre !

Anne, de la rédac’