La Journée internationales des droits pour les animaux se déroule le même jour que la Journée internationale des Droits de l’Homme… Le choix de cette date n’est pas un hasard. En effet, depuis des années, des associations comme l’Aspas ou des fondations comme 30 millions d’amis se battent pour une plus grande prise en compte du bien-être animal. Depuis 2015, la France a adopté une loi qui reconnaît les animaux comme des êtres sensibles. Ça change quoi pour les animaux domestiques, les animaux d’élevage ou ceux des zoos ? Wapiti te l’explique.
Pour les animaux domestiques
Au sein d’une famille, l’animal de compagnie partage le quotidien, les jeux, les balades. Mais il doit également être bien traité, nourri et soigné tout au long de sa vie afin de lui éviter toute souffrance, même dans les derniers mois de sa vie. Et abandonner un animal est un délit qui peut aller jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 d’amende !
Aujourd’hui, une vente entre particuliers de chien ou de chat, doit se faire dans un cadre très réglementé. Une déclaration est désormais obligatoire. Ainsi, on dissuade un individu de faire reproduire trop d’animaux pour de l’argent, car les refuges ne sont plus en capacité de les accueillir quand les personnes s’en débarrassent.
Pour les animaux d’élevage
La souffrance animale influe notre alimentation. Les cochons, les vaches ou les poules doivent avoir des conditions d’élevage correctes. On exige un minimum de souffrance, aussi bien pendant la période d’élevage que lors de l’abattage.
Les citoyens, à travers les associations, mais aussi dans leur façon de consommer font pression en ce sens. Aussi, aujourd’hui, certains magasins de grande distribution, renoncent par exemple, à vendre des œufs de poules élevées en cage. Toutes les filières sont concernées.
Pour les animaux des cirques et des zoos
Des associations s’élèvent également contre les conditions de vie des animaux dans les zoos, les delphinariums ou les cirques : elles estiment qu’ils sont trop à l’étroit et surtout pas à leur place. Au fil du temps, des zoos se sont transformés en parc animalier et donnent plus de place à leurs pensionnaires. Est-ce suffisant ? Certains comme le Bioparc, un point accueil Wapiti, soutiennent également des programmes de préservation des espèces. La reproduction des orques et dauphins en captivité est désormais interdite : est-ce bientôt la fin des delphinariums ? Ce nouveau statut et le débat sur le bien-être animal n’a pas fini de bousculer nos habitudes !
Regarde cette vidéo, elle t’explique comment le statut juridique des animaux a changé
Pendant la Journée internationale des droits des animaux, des manifestations auront lieu devant des sites où les droits des animaux ne sont respectés. Et toi, quel est ton avis ? Raconte ton histoire ici ou envoie-la à Wapiti à l’adresse wapiti@milan.fr !