Ploc, plic, ploc, la glace fond
Pôle Nord, Groenland, Antarctique, la fonte des glaces est partout ! Avec le réchauffement climatique, une fois par an, les glaces fondent. Elles se reforment à la saison froide, mais en Arctique leur épaisseur est chaque année un peu plus faible. C’est prouvé scientifiquement. Et c’est inquiétant !
La glace font-elle juste un chouia, un p’tit peu ou beaucoup ? Est-ce qu’elle fond partout, de la même manière ? Au pôle Nord comme au pôle Sud ? Autant de questions essentielles pour comprendre l’importance de la fonte des glaces et l’impact qu’elle a sur la planète et donc sur l’homme.
Le laser de l’espace
C’est pour répondre à toutes ces questions que l’agence spatiale américaine, la NASA, a envoyé un satellite dans l’espace. Son nom ? ICESat-2.
Et ICESat-2 porte un laser appelé Atlas. Pas un laser qui fait fzzzz et qui coupe le tissu ou le bois. Non, un laser qui permet de mesurer avec précision (quasiment au millimètre près !) l’épaisseur de la couche de glace aux pôles, dans l’Arctique comme dans l’Antarctique. Comment fera-t-il ? Atlas tirera 10 000 fois par seconde pour prendre des mesures toutes les 70 cm. Et tout ça depuis l’espace, c’est trop fort !
Atlas mesurera également le niveau de la mer. Eh oui, car il a tendance à monter : plus il fait chaud, plus l’eau se dilate en quelque sorte. Et au final, plus les glaces d’eau douce fondent, plus elles risquent de faire augmenter le niveau de la mer. Ça fait deux bonnes raisons pour que le niveau de la mer monte et menace d’engloutir certains territoires ou même des îles entières. Toutes ces données permettront de mieux comprendre comment les changements climatiques modifient les océans et l’atmosphère. Et comment ça touche également les animaux des pôles. Ça c’est une très bonne nouvelle !