Pelage brun, cornes courtes en crochet, tête et gorge blanchâtres avec deux bandes brunes le long des yeux… voici le chamois. C’est le plus petit des caprinés, la famille bondissante des bouquetins et des mouflons.

Un terrain difficile

Le chamois vit en harde, un groupe de 4 à 60 individus, sur un territoire montagneux. On peut l’observer en France dans les Alpes, le Jura, les Vosges et le Massif central. Son cousin l’isard bondit quant à lui dans les hauteurs pyrénéennes. Il évolue dans des reliefs escarpés, là où on trouve des éboulis, des fragments de pierre tombés d’une paroi rocheuse. Ces endroits escarpés, abrupts sont parfois enneigés ou verglacés. Peu importe, c’est sur ce terrain de jeu qu’il échappe aux loups ou aux lynx grâce à son étonnante agilité. Il faut dire que le chamois a des armes pour vivre dans des conditions extrêmes.

Un corps d’athlète

Le chamois est un expert de haute montagne. Il possède un équipement complet : une ouïe fine, un odorat développé, un épais poil d’hiver, véritable toison contre le froid et un corps musclé. Ses sabots ont un bord rigide et une extrémité plus tendre et flexible. Ils offrent au chamois un appui optimal pour tous ses déplacements en montagne. Ses pattes musclées et robustes lui permettent de franchir 6 mètres de long en seul bond. Boing ! Cette vivacité est aussi importante lors de la période du rut…

Il va y avoir du sport

Entre novembre et décembre, les mâles, qui jusqu’alors restaient à l’écart des femelles et des jeunes, vont se rapprocher. Mais ils restent toujours vigilants, un prédateur est si vite arrivé… Ils se coursent, adoptent des postures d’intimidation et s’attaquent parfois aux flancs d’un concurrent afin d’établir une hiérarchie pour séduire les femelles. Alors, c’est qui le plus fort ? Après l’accouplement la femelle donne en général naissance à un seul petit, le cabri, un futur champion de la montagne !

Tu désires en connaître davantage sur le chamois ? Bondis à ton tour sur le Wapiti 405 de décembre et regarde la vidéo suivante !