Même si on l’appelle panda roux ou petit panda, il ne partage pas grand chose avec le panda si ce n’est son nom et son alimentation : le mot « panda » est un dérivé du mot « poonya » qui signifie « mangeur de bambou » en népalais. Pour avoir une chance de croiser cet animal, il faut se rendre dans les forêts d’Himalaya, principalement au Népal et en Chine.
Pourtant considéré comme omnivore, le panda roux se nourrit principalement de bambous. Il peut également ajouter des baies, des fruits, des glands ou des champignons à son alimentation. Mais il ne se nourrit jamais de viande alors qu’il pourrait parfaitement la digérer.
Les scientifiques ont eu beaucoup de mal à savoir à quelle famille d’animal appartient le panda roux. Pendant un temps, il a fait partie de la famille des ours (ursidés), puis des ratons laveur (procyonidés) avant enfin d’appartenir à une famille à part qui a été créée rien que pour lui, les ailuridés.
Il existe 2 sous-espèces de panda roux : le panda roux de l’Inde et le panda roux de Styan. Ils se ressemblent beaucoup, mais le panda roux de Styan est un peu plus grand et ses couleurs sont plus vives.
Aujourd’hui, le panda roux est une espèce en danger. Au cours des 20 dernières années, la moitié de la population des pandas roux a disparu à l’état sauvage en grande partie à cause de la présence de l’homme qui réduit son territoire de plus en plus.