Avril, c’est le mois vert pour Wapiti. Et bien mars, c’est le mois ver ! Ben oui, un ver que personne n’avait vu en Europe jusqu’à présent a été découvert en Normandie. Tu sais, la Normandie, là où il y a du bon beurre et des pommes succulentes. Slurp. Et bien ce ver a rajouté l’escargot à son menu normand ! Beurk.

 

Ce ver fait 5 cm de long, il est noir avec une bande blanche au centre. Non, non, il ne s’est pas déguisé pour Carnaval ! Son nom latin : Platydemus manokwari. Son petit nom ? Ver plat de Nouvelle-Guinée. Normalement, il vit dans les régions tropicales, en Nouvelle-Guinée bien sûr, mais aussi chez son voisin, en Australie. Depuis quelques années, ce ver voyage dans les régions moins chaudes. Grâce à l’homme qui ne fait pas attention et qui le fait monter dans des bateaux et des avions en même temps que d’autres marchandises. Pas malin, l’homme, hein !

 

Le ver plat de Nouvelle-Guinée est capable de repérer la bave d’escargot et de le suivre pour l’attaquer et les manger. Il monte même aux arbres pour poursuivre sa proie. Enfin, poursuivre c’est un bien grand mot : la poursuite se passe à 0,005 km/h.

 

Et là, franchement, c’est la cata ! D’abord pour la biodiversité, ensuite parce que les scientifiques qui l’ont découvert sont sûrs qu’après avoir mangé les escargots, le vert plat de Nouvelle-Guinée va s’attaquer aux vers de terre. Et le ver de terre, c’est vital pour que les sols soient fertiles, c’est-à-dire pour que les sols permettent d’avoir de bonnes cultures et de grandes récoltes.