Un baby-sitter : pour quoi faire ?
De manière occasionnelle ou plus régulière, le baby-sitter vient garder votre enfant à votre domicile pendant votre absence. De ce fait, il endosse une vraie responsabilité, car il est garant de la sécurité de votre enfant. Dîner, bain, coucher, jeux… être baby-sitter nécessite un savoir-faire, notamment lorsqu’il s’agit de s’occuper des tout-petits.
Comment le trouver ?
Il existe différentes pistes pour trouver le baby-sitter idéal. Gratuit ou payant, chaque système a ses avantages et ses inconvénients :
- le bouche-à-oreille : faire appel à son réseau, une manière simple et qui fonctionne plutôt bien. Fille de collègue, fils des voisins, baby-sitter d’amis… on con-
naît forcément quelqu’un qui connaît quelqu’un de bien et en qui avoir confiance !
Le + : fait gagner du temps, gratuit et rassurant.
- les petites annonces : celles que l’on trouve à la boulangerie ou sur Internet.
Le – : on ne sait pas forcément sur qui on tombe.
- les baby-sitting datings : de plus en plus de villes organisent ce genre d’événement qui permet de mettre directement en relation parents et baby-sitters lors d’une rencontre de quelques minutes.
Le + : rencontrer plusieurs candidats au poste en un temps record !
- les sites Internet spécialisés : ils permettent d’entrer directement en relation avec des baby-sitters triés en amont, c’est-à-dire dont les références ont été étudiées. Certains sites proposent des abonnements au mois ou à l’année et, parfois, les commentaires des parents.
Le – : souvent payant !
- les agences de placement : elles se chargent de trouver le baby-sitter correspondant au mieux à vos critères. Les « candidats » sont présélectionnés sur CV et passent un entretien. Leurs références et leur casier judiciaire sont vérifiés.
Le + : pas besoin de s’occuper de la partie administrative.
Le – : un coût plus élevé, l’agence prenant évidemment une commission.
Comment le choisir ?
Le baby-sitter doit être une personne de confiance. Pour cette raison, avant de le rencontrer, faites le point sur les critères importants pour vous et sur les choses sur lesquelles vous ne voulez pas transiger : son âge vous importe-t-il ? A-t-il de l’expérience ? Des références ? A-t-il éventuellement une formation (BAFA, études en relation avec les enfants) ? Lors de votre première entrevue, n’hésitez pas à lui poser toutes ces questions, à tester ses réflexes et sa motivation et à vous assurer de son intérêt pour votre enfant. Enfin, n’oubliez pas de parler salaire : mieux vaut être d’accord sur le prix en amont pour éviter les mauvaises surprises d’un côté… comme de l’autre !
Combien ça coûte ?
Si, dans les faits, le recours au contrat de travail est peu usité par les parents, qui les emploient directement, les baby-sitters dépendent pourtant de la convention collective des salariés du particulier employeur. Un baby-sitter doit donc être payé au SMIC horaire minimum (9,61 euros bruts). La rémunération varie ensuite selon ses compétences et son âge (notamment s’il a moins de 18 ans), selon les horaires (jour/nuit, jours fériés…) et le nombre d’enfants à garder. En pratique, on constate que les tarifs varient en moyenne de 7 à 10 euros de l‘heure selon les régions. En passant par une agence, il vous faudra compter, en plus de la rémunération, des frais allant en moyenne de 15 à 22 euros.
Quelles sont les formalités ?
À moins de passer par une agence qui gérera toute la partie administrative à votre place, un baby-sitter déclaré doit signer un contrat de travail (CDD ou CDI), avec tout ce que cela implique, qu’il garde votre enfant plusieurs heures par mois ou seulement le temps d’une soirée. Mais l’utilisation du CESU (chèque emploi service universel) peut énormément simplifier les formalités, puisqu’il tient lieu de contrat de travail, à condition que votre baby-sitter n’intervienne pas plus de 8 heures par semaine, 4 semaines consécutives par an.
Quelles sont les aides ?
Employer un baby-sitter peut vous donner droit à deux sortes de compensation financière :
- une aide de la CAF : le complément de libre choix du mode de garde, qui varie en fonction de vos revenus, du nombre d’enfants à garder et de leur âge.
- une réduction d’impôts de
50 % du montant déclaré, l’année suivante, et dans la limite de 12 000 euros par an.
Et le jour J ?
Lors de sa première venue, prévoyez de passer un peu de temps avec votre baby-sitter afin de lui donner les consignes et de permettre à votre enfant de s’habituer à lui. N’hésitez pas à faire le tour de la maison ou de l’appartement afin d’expliquer, par exemple, comment fonctionne le chauffage et où sont rangées les réserves de couches ! N’oubliez pas de laisser à votre baby-sitter les clés de la maison, le carnet de santé de votre enfant et les numéros utiles pendant votre absence : le vôtre, celui du lieu où vous passez la soirée, les numéros d’urgence (Samu, 15, et pompiers, 18), et pourquoi pas celui de voisins ou d’amis proches.
Dossier réalisé par Delphine Soury
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