Le 20 mars, c’est la Journée internationale du bonheur. 
Mais pourquoi est-ce important ?

Un engagement fort

L’assemblée générale des Nations unies a créé la Journée internationale du bonheur le 12 juillet 2012, par une résolution votée à l’unanimité des pays membres.

Dès la création de cette Journée, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, fait un lien entre le bonheur et le développement durable.

« Le monde a besoin d’un nouveau paradigme économique, qui reconnaisse la parité entre les trois piliers du développement durable. Les bien-être – social, économique et environnemental – sont indissociables. »

Le développement durable bien compris pourrait permettre de fonder une société plus équitable, grâce à un meilleur partage des ressources. Mais la justice sociale et économique devrait aller de pair avec la préservation de l’environnement, en permettant à l’être humain de renouer avec la nature.

« Tous les peuples du monde aspirent à mener des vies heureuses et épanouissantes, à l’abri de la peur et du besoin, et en harmonie avec la nature », précisait-il en 2013.

Un an plus tard encore, Ban Ki-moon expliquait aux sceptiques :

« Le bonheur n’est ni futile ni un luxe. Il s’agit d’une aspiration profonde que tous les membres de la famille humaine partagent et dont personne ne devrait être privé. »

Le bonheur d'être dans la nature. A retrouver en lisant Wakou magazine.
Le bonheur d’être dans la nature. © iStock

L’équinoxe de printemps

Ce n’est sans doute pas un hasard du calendrier si la Journée du bonheur tombe un 20 mars, le jour de l’équinoxe de printemps. Ce jour-là, la durée du jour est égale à celle de la nuit. Dans l’hémisphère Nord, cette date est le début du printemps. Nous assistons alors au réveil de la nature, observons les naissances de la faune et de la flore, ressentons vivement la lumière et la chaleur du soleil.

On sait que la chaleur et la lumière sont importantes pour le développement humain et qu’elles agissent directement sur le cerveau. Notre corps capte plus de vitamine D, ce qui impacte directement nos cellules. On se sent plus motivés, plus en joie !

Une aspiration profonde

Depuis l’Antiquité, les philosophes tentent de définir le bonheur. Cet état de complète satisfaction est, pour les uns, un objectif à atteindre, le but ultime de toute vie humaine, tandis que d’autres pensent que le bonheur se crée tout au long de la vie par des actions vertueuses. Les philosophes modernes sont eux plus pessimistes sur la possibilité d’atteindre cet état.

Que du bonheur ! Wakou magazine n°360 mars 2019.
Que du bonheur ! Wakou magazine n°360 mars 2019.

Pour parler du bonheur avec votre enfant et mettre des mots sur ce qu’il ressent, vous pouvez retrouver notre article dans la rubrique « Mon corps » de Wakou. A retrouver en chez votre marchand de journaux en mars.

« L’effort qu’on fait pour être heureux n’est jamais perdu. »


(Alain, Propos sur le bonheur)

Texte : Clara Recordier. Photos : iStock.