La Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école a lieu le 10 novembre cette année. Cette journée est l’occasion pour les communautés scolaires et leurs différents partenaires d’organiser diverses manifestations au sein des écoles, collèges et lycées. Séances de sensibilisation, expositions, jeux de rôles, ateliers de coopération, présentations d’ouvrages et de magazines dans les CDI, les établissements mettent en place des actions variées. Avec un objectif : rendre les élèves acteurs de la lutte contre le harcèlement.

Les magazines emblématiques de Milan aux côtés des familles

Conscientes de l’importance de l’engagement des enfants et des adolescents dans cette lutte, les équipes éditoriales de Milan Presse ont conçu des pages dédiées dans leurs numéros de novembre afin de les sensibiliser et de les aider. Elles fournissent aux jeunes lecteurs et à leurs parents des définitions claires, des explications simples, des rubriques ludiques invitant à la réflexion. Aux plus grands, elles apportent informations et conseils, numéros d’urgence utiles et des idées d’actions à leur portée.

D’un magazine à l’autre, les traitements proposés aux lecteurs sont singuliers et adaptés à leur âge.  Toboggan s’appuie sur la fiction et l’attachement des lecteurs à leurs héros et propose un épisode spécial de la bande-dessinée de La famille des Excalibrius.

Dans les titres lecture Manon et Mordelire, les enfants découvrent le témoignage d’une écoutante du numéro d’urgence pour les victimes de harcèlement, un quiz pour évaluer son sens de la répartie et des conseils de livres.

L’hebdomadaire d’actualités pour les enfants 1jour1actu propose un poster éducatif pour savoir alerter et agir. La rédaction a en effet suivi une classe de CM2 à Toulouse, très active dans la lutte contre le harcèlement. Parmi leurs actions : préparer puis jouer devant toute l’école un extrait d’une pièce de théâtre sur le sujet.

Pour les adolescents, le magazine Julie consacre un dossier informatif très complet sur le sujet contenant des astuces concrètes, tandis que GEO Ado livre des conseils face au cyberharcèlement.

Pour stopper le harcèlement, il faut en parler !

Milan, éditeur engagé pour tous les enfants, met également à la disposition des familles un site de référence rassemblant des ressources en libre accès, pour identifier les signes, favoriser le dialogue, savoir en parler avec ses enfants et donner à chacun les moyens d’agir, à son niveau.

Rendez-vous sur notre site dédié pour découvrir tous les contenus classés par niveau scolaire

L’enquête exclusive auprès des 10-15 ans

Afin de mesurer le phénomène, Milan a mené avec l’institut CSA* une enquête auprès des 10-15 ans. Celle-ci révèle un nombre important de victimes comme de témoins ainsi qu’une inquiétude très marquée chez les adolescents, puisqu’ils sont 60% à penser qu’ils pourraient être victimes de harcèlement, tandis qu’un peu plus de la moitié pensent qu’ils pourraient être victimes de cyberharcèlement. Premier enseignement de l’étude : le harcèlement et le cyberharcèlement touchent indifféremment la population des 10-15 ans, sans distinction selon la CSP des parents ou la région d’habitation. Les préadolescents et adolescents sont 40% à déclarer avoir été témoins d’une situation de harcèlement.  Et 20% des 10-15 ans disent avoir déjà été victimes de harcèlement, un score alarmant qui monte à 32% en ajoutant les répondants qui ne sont pas sûrs d’avoir été victimes de harcèlement.

Les plus jeunes (10-12 ans) sont davantage touchés par le harcèlement : 25% des jeunes garçons déclarent avoir été victimes de harcèlement et 18% des jeunes filles. De leur côté, les 13-15 ans, du fait de leur utilisation quotidienne des réseaux sociaux, sont logiquement plus nombreux à être témoins d’une situation de cyberharcèlement : 22% au lieu de 15% chez les plus jeunes. Et près d’un répondant sur 10 déclare avoir été victime de cyberharcèlement (8%) !

Par ailleurs, les 10-15 ans ne sont que 48% à penser qu’ils sont suffisamment informés pour se protéger du harcèlement et du cyberharcèlement. Alors que la quasi-totalité des répondants a déjà été sensibilisée au sujet (96%), que ce soit par leurs parents (80%), un professeur ou adulte de l’école/collège (65%) ou par leurs amis (35%).

* Enquête réalisée en ligne, sur le panel CSA Link, du 26 septembre au 3 octobre 2022 auprès de 1 010 jeunes âgés de 10 à 15 ans (50% de filles / 50% de garçons, 50% de 10-12 ans / 50% de 13-15 ans).

Laurence Balbona