Corps rond au plumage noir et blanc, petites pattes palmées et bec coloré, le macareux moine vit la plupart du temps en haute mer. Mais quand vient la saison des amours, il rejoint la côte Atlantique afin que la femelle ponde à terre, en haut des falaises herbeuses.

 

Pour protéger son poussin du vent, le couple de macareux creuse un terrier avec ses pattes et son bec qu’il garnit d’herbes et de brindilles. De sacrés terrassiers, le terrier peut atteindre 3 mètres de profondeur ! Pas mal pour des oiseaux qui ne dépassent pas 30 cm.

 

Pour nourrir leur rejeton, les parents vont en mer, plongent et au fur à mesure de leur pêche, ils coincent les poissons en travers de leur bec entre la langue et la mandibule supérieure. Ainsi, ils peuvent revenir au terrier sans rien perdre de leur cargaison, sauf s’ils sont attaqués par des goélands ou des labbes, des oiseaux plus imposants qui tentent de voler leur butin…

 

Après une dizaine de semaines, le jeune quitte son terrier et part en mer pour une période d’environ 7 mois. Comme ses parents, il se nourrit de poissons tels que des capelans ou des harengs. Il les avale directement pendant son apnée, se déplaçant en battant ses courtes ailes qu’il utilise comme des nageoires ! Et pour dormir ? Il se laisse flotter et place son bec sous l’aile. Bonne sieste !

 

Tu veux en savoir plus sur cet oiseau étonnant ? Regarde cette vidéo et plonge dans la rubrique « Animal star » de ton Wapiti n° 364 de juillet consacrée à ce pêcheur.