Records à tous les étages ! Pour déjouer leurs prédateurs ou au contraire pour se nourrir, les animaux peuvent compter sur leurs points forts. Découvre des champions dans leur domaine !

Dans les airs

Depuis son observatoire aérien, le vautour fauve utilise sur sa vue perçante pour repérer un renard à plus de 3 000 mètres d’altitude. Tout comme l’aigle royal. Bien plus bas, un papillon diurne, le sphinx colibri, détient le record de vitesse de vol pour un insecte avec près de 55 km/h. Le colibri, lui, est le seul oiseau à pouvoir reculer dans les airs. Il bat des ailes des dizaines de fois par seconde pendant qu’il se nourrit du nectar des fleurs. Pour supporter un tel effort, son cœur bat jusqu’à 1 260 fois par minute.

Sur terre

Retour sur terre ! Énergique antilope d’Afrique du Sud, le springbok peut courir à plus de 80 km/h et franchir 10 m d’un bond. Rien de tel pour perturber le guépard, son principal prédateur. Quant à lui, il peut compter sur sa vitesse de pointe, à plus de 110 km/h mais que sur quelques centaines de mètres. Le léopard, lui, peut hisser une proie 3 fois plus lourde que lui en haut d’un arbre, pour la dévorer en paix. Et si on parlait de l’éléphant ? Sa seule trompe à tout faire est constituée de 10 000 muscles. Ton corps tout entier n’en possède que 639 !

Dans l’eau

Allez, on plonge ! Quand il nage dans les eaux tropicales des océans, l’espadon-voilier rabat la voile de sa nageoire dorsale et file à plus 100 km/h. Les harengs le craignent, tout comme ils redoutent le fou de Bassan qui plonge à 90 km/h dans l’eau pour les avaler avant de remonter à la surface. Alors les harengs se regroupent et forment un banc compact espérant tromper leur prédateur. Le record ? Un banc de harengs de 40 km de long comprenant environ 250 millions de poissons. On se défend souvent mieux à plusieurs…

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Regarde cette vidéo étonnante du guépard qui détient le record du monde de la vitesse. C’est parti !