Hum hum ! Pékin tousse. Comme d’autres grandes villes du pays qui ont atteint un niveau de pollution record. La qualité de l’air dans la capitale chinoise a dépassé les 750 particules micrométriques. L’OMS, l’Organisation mondiale de la santé, considère qu’au-delà de 300, le niveau est jugé dangereux car ces très fines particules peuvent se fixer sur les poumons et provoquer ainsi des maladies respiratoires. La Chine, 1er marché automobile, qui tire plus de 70 % de son énergie du charbon, est aussi le 1er émetteur mondial de gaz à effet de serre. Et sa croissance rapide au détriment de son environnement commence à irriter sérieusement ses habitants. Le gouvernement a prévu 43 milliards d’euros pour réduire cette pollution atmosphérique d’ici 2015. Mais pour l’instant, la population se rue sur les masques filtrants !

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